Du haut de sa machine à semer les graines à planter,
toutes les graines,
Robert visait la terre,
au gré,
bon gré,
mal gré de l’air…
Parfois les courants agaçaient les semis qui poussaient...
de temps en
temps,
de temps à autre,
si peu ou pas le temps,
tant pis…
D’autres fois le hasard faisait croitre une forêt bien plus dense et élancée que l’entendement supposé,
énorme,
démesurée…
Et quelquefois les graines restaient en graine,
aspirées par une
ailette,
maintenues dans le vent,
crochetées au temps,
retenues là-haut,
en vol immobile,
suspendues,
sans retomber,
plus jamais…
Mais quand la machine à semer faisait demi-tour,
une marche arrière ou un détour,
elle traversait le nuage de graines en suspension qui enrayaient
ses rouages et ses rayons,
immobilisaient ses hélices,
et arrêtaient son vol en plein vol...
Ploc.
Alors la machine à semer se plantait dans la terre aussi précisément
qu’une graine à planter et ressemblait à s’y méprendre à un massif de fleurs qui
aurait poussé là…
...drôle d’histoire.
... Chat alors...c'est le bouquet !
RépondreSupprimer2 en 1 !
Supprimermagnifique machine, les seaux de graine en suspension ! comment fait Robert pour les attraper ? vu le champ à perte de vue qu'il a , il a bien fait de se trouver une machine, mais comment on redescend de là ? même pas des roues pour atterrir !!!
RépondreSupprimerOn atterrit pas, on se plante !
SupprimerJe ne m'attendais pas a cette chute d'une poesie à faire rêver.
RépondreSupprimerCdD
L'image est digne d'une illustration de conte... non ?... et qui dit conte, dit rêve !
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