lundi 22 juin 2015

LES FRITES, C'EST BON TOUT DE SUITE À LA SORTIE DE LA POÊLE, AUX DOIGTS, QUAND ÇA BRÛLE UN PEU ET BEAUCOUP TROP SALÉES... ÇA PIQUE LES LÈVRES !... AH BON DIEU QUE C'EST BON !


- AH BON DIEU ! Polette fait des frites à midi !

21 commentaires:

  1. mais non Morice ,
    elle fait juste chauffer son bain ! hihihi

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  2. Pas la peine de faire une tournée à l'américaine tonton, j'ai pas envie d'éplucher les patates, alors les frites si tu en veux tu te colle à la pluche moi je reste les doigts de pieds en éventail

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  3. ok , j'épluche je cuis mais vous mangez, les frites c'est pas mon truc !!
    vous m'apprendrez à faire du vélo ?

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    1. Ma grand-mère les faisait avec de bonnes grosses Bintje terreuses, coupées à la main au petit couteau usé dans une poêle culottée depuis trois générations, dans de l'huile d'arachide avec une gousse d'ail et deux feuilles de laurier, on en avait une poignée chacun pas plus, avec ça elle nous cuisait un oeuf au plat juste salé... c'était le plus beau des repas... et on finissait froid parce qu'on faisait durer le plaisir... Gab, la frite maison à la poêle c'est... y'a pas de mots !

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    2. essaie une patate bouillie, en salade avec des tomates, du parmesan, basilic et huile d'olive !!!!!!!!

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    3. Et la pointe d'ail alors ???.....je sais c'est merveilleux... aussi !

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  4. Ah il a fière allure ce bon facteur
    mais si je ne m'abuse il n'y arrivera jamais à temps chez Polette, il parait qu'il y a Fernand, Firmin, Francis et Sébastien, alors des frites y'en a déjà plus depuis belles burettes comme dit le curée

    CdD

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  5. J'ai sorti la friteuse à gaz devant mon âtre Pas-de-porte pour alimenter les courseurs du tour de France de l'Europe à vélo. Le problème est qu'ils ne passent pas devant chez-moi, ni sur les côtés, ni derrière ! ! ! MAIS, par contre, y'a un "Trafic" de touristes US chez "Mon oncle" et ma Tati(e) en direction de la plage ! Ça va être "Jour de fête", un "Playtime" récréatif une animation surréaliste.

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    1. .... Joli !...alors fan aussi de Tati ?

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    2. Ah bah crottum alors ! J'ai répondu à ta question via ma tablette le 1er et le message posté ne s'affiche toujours pas le 5 ! ? ! Je ne sais plus ce que je te disais mais je te l'ai dit donc je considère que tu l'as lu et ne me répéterai-pas ce qui m'évitera d'écrire à nouveau un si beau long texte laborieux qui risquerait de me prendre beaucoup de temps à réécrire d'autant que la réponse à ta question était, "OUI" !

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  6. Pas de long message à l'horizon... tout est là... juste un message supprimé par l'auteur, donc toi et pas de censure de mon côté non plus, des fois Dieu, je ne vois que lui... doit faire disparaître ou apparaître... des trucs... mais ce n'était pas un petit pain... il peut se gourer lui aussi... bref... les voies d'internet son impraticables... parfois ! Je te bise !

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  7. Le message supprimé l'a été pour rectifier ce que je n'avais pas vu en cliquant sur "publier", le fichu correcteur automatique qui avait imposé ses corrections dictatoriales ! Et comme il n'y a pas de possibilité de modifier HOP (!) inzepoubelle le post. Voilà, j'ai tout avoué, tu sais tout, soyez indulgente Mme la juge j'ai deux chattes à charge. Grosses bises d'une amitié indéfectible envers un(e) génie artistique.

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    1. Deux chattes... ce n'est pas rien tout de même !... génie artistique...
      ce sont des mots qui rendent la vie belle !!!!... tout de même aussi !

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  8. Ah si aussi, je disais que j'étais aussi adulé au grand multi-artiste Pierre Étaix dont sa femme Annie Fratellini (dcd depuis) avait créé l‘école du cirque près de chez moi à Nexon.

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    1. Pierre Étaix... et oui... et Robert Lamoureux alors... tiens ! à ce propos un petit divertissement de Robert justement :
      L'éloge de la fatigue.

      Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine,
      Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
      Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
      Vous me dites enfin que je suis fatigué.
      Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
      J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
      Je m'endors épuisé, je me réveille las,
      Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
      Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
      La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
      On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
      Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?

      Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
      Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
      N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
      Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
      Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
      Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
      Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond.
      Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...

      Mais se sentir plier sous le poids formidable
      Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
      Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
      Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
      Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
      Aider une existence à continuer sa course,
      Et pour cela se battre à s'en user le coeur...
      Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.

      Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
      On va aider un être à vivre ou à survivre ;
      Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
      Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
      Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
      Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
      Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
      Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.

      La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
      C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
      C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
      Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
      C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
      C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.

      Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
      J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
      Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
      Et ma fatigue alors est une récompense.

      Et vous me conseillez d'aller me reposer !
      Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
      Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
      Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.

      Robert Lamoureux

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  9. Très beau texte intelligemment construit ! Mais Mme je me suis fatigué à le lire car ma plume graphique, sur mes longues années, utilisée sur du papier à dessiner, a brûlé mes yeux verts noisettés, sur ce je vais me coucher afin de les reposer pour mieux, demain, les faire travailler.
    P. Était et R. Lamoureux ne boxaient pas dans la même catégorie mais tout deux avaient ce talent du respect du travail bien fait pour nous distraire.

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