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Crédit photo Arnaud Chatelard |
Il
me parle de la mort.
Qu'il
faut qu'il fasse vite. Parce qu'elle va s'écrouler sur lui. Un plafond pourri.
Pas besoin de mentir. Il s'écroulera. C'est comme ça.
J'ai
déjà vu un plafond pourri s'écrouler. Ça ne fait pas de bruit. Ça s'écroule au
ralenti. Et ça ne s’arrête pas. Alors je sais qu'il s'écroulera.
Il
me parle de la mort.
Ce
qu'il doit faire avant. Qu'il ne pourra plus faire après. Quel manque de
discernement. Après on ne se rend plus compte. Plus de soucis. Plus rien !
Alors
respire.
Lentement.
On
parle de plafond pourri si tu veux. Et pourquoi toi le premier ? C'est vrai...
Ou alors ensemble tiens ! Un coup de foudre main dans la main. Un champ de
coquelicots. Une baffe d’orage d'été sur fond de chant de crapauds. La nuit
c'est particulièrement beau. Pas besoin de s'affoler.
Non
fais !
Tout
ce que tu veux. Tout. Pas besoin de craindre le plafond pourri
pour ça.
Fais.
C'est
ce qu'il faut, faire.
N’aie
pas peur. Si tu as peur ce sera mal fait. Alors fais !
Et si tu veux, je fais tout avec toi. Et on fera
tout dehors. Il n'y a pas de plafond pourri dehors. Juste un ciel qui se froisse
gris qui joue à faire la pluie.
Qui s’amuse dans un lit.
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