jeudi 28 mai 2015

MON CHOU.


- Robert, mon chou, j’ai toujours cette drôle de sensation d’absence de réciprocité entre nous, comme une espèce de non-répondant, de flou dans ton expression comme un gros nuage blanc et ferme de par son désintérêt pour ce que je dis, ce que je suis, comme un dédain informe, une brume à laquelle je me heurte insidieusement, Robert, mon chou, m’écoutes-tu au moins... de tes oreilles absentes ?


9 commentaires:

  1. je t'entends mais comme tu vois ( enfin je crois) je n'ai pas de bouche pour te répondre !!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. c'est un réel problème... il est vrai que pour parler il faut une bouche... pour voir, des... etc... aussi faudrait qu'il revoit l'équipement complet Robert !

      Supprimer
    2. et encore, pour "revoir", je ne sais pas comment il va faire ????

      Supprimer
  2. Polette, Polette !
    tu t'obstines. Mais non Robert ne t'écoute plus. Cela fait belle lurette que monsieur n'a plus de feuille à son inflorescence. je dirais même que c'est un gros légume.
    Mais ne pleure pas Polette. Cet Arcimboldo a réussi à tout concentrer dans un chou fleur alors que pour d'autres moins chanceux, c'est un florilège potager. Et puis il te reste toujours ton vieux copain, ton pote agé de Morice

    tiens, souffle la dedans et cesse de te lamenter

    CdD

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors Arcimboldo dans sa période monodie... "florilège potager " pour les moins chanceux... tu l'as dit ! c'est vrai que Polette est obstinée !... C'est amusant ça... fait pas gaffe, je me parle !.... je dirais même intransigeante sur les bords..; je me reparle !

      Supprimer
    2. Veux tu dire que Polette c'est un peu toi

      je ne parlerai plus d'elle de la même manière
      je la rudoierai plus
      Flanquée de ses deux boulets de Morice et Robert, c'est une femme méritante finalement

      Supprimer
    3. Ne sommes-nous pas un peu de ce que nous écrivons ?
      Méritante, méritante.... la notion de mérite est une notion bien délicate.... enfin compliquée...

      Supprimer
  3. "Ne sommes-nous pas un peu de ce que nous écrivons ?"
    je ne veux pas jouer les psy mais je dirai que non . Nous écrivons sur des sujets ou des visions que l'on a des autres.
    un simple spectateur je pense

    RépondreSupprimer
  4. Robert pourquoi j'ai l'impression d'avoir du coton dans les oreilles ?

    RépondreSupprimer